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Résumé :
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Si " l' autonomie est la capacité de s' intégrer dans des systèmes construits et défendus collectivement ", pourquoi les politiques nationales d' insertion s' appuient-elles principalement sur les approches individuelles ( ex : CFI, RMI ) plutôt que de chercher l' équilibre entre approches individuelles et approches collectives ? Les nombreuses mesures qui se superposent favorisent peu leur appropriation par les acteurs locaux et permettent difficilement la construction de projets par les populations. Au delà de la croyance dans le tout-formation, ou dans l' entreprise, ou dans la croissance globale, ou dans la croissance locale, le local n' est-il pas le plus approprié pour identifier les problèmes ( diagnostic participatif ) et pour apporter des réponses ? N' est-il pas nécessaire de passer d' un système binaire ( Etat-collectivités territoriales ) vers un système ternaire ( élus-Etat-associations ) ? Observation locale, Maison des innovations, référentiel pour les dynamiques locales, contrat de territoire sont quelques uns des outils présentés.
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