Résumé :
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Ce besoin de temps libre si souvent mis en avant résulte d' un désir de vivre dans une société modifiant la proportion loisir/travail. L' auteur constate néanmoins qu' actuellement la réduction du temps de travail est plutôt subie, acceptée le plus souvent par crainte du chômage plutôt que par désir de temps libre. Daniel Mothé soulève la question de l' usage fait de ce temps libre par ceux qui n' ont pas les moyens d' accéder à tous les loisirs payants ; il insiste en conséquence sur le fait qu' il faut repenser les loisirs proposés, tout en essayant de les rendre les plus égalitaires possible. L' auteur procède dans cet ouvrage en 2 temps : après un tour d' horizon des diverses critiques du travail émises par d' autres auteurs ( k. Marx, A. Gorz, R. Sue... ), il aborde les problématiques inhérentes à la mise en oeuvre de plus de temps libre ( les questions d' accès financiers, le temps libre comme facteur d' inégalité, la mise en oeuvre d' une société de temps libre entièrement subventionné, la question du temps libre subi du fait de la précarisation du travail ). L' auteur conclut sur le rôle que l' Etat joue, et doit jouer, dans la mise en place de cette société du temps libre, à savoir réguler l' utilisation de ce temps libre qui ne sera pas libre pour tout le monde.
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