|
Résumé :
|
Les arrêtés municipaux instaurant un " couvre-feu " pour les mineurs de moins de 12 ans a permis de mettre en lumière la condition d' enfants livrés à eux-mêmes. On a tenté de rejeter la faute sur les parents et sur leur manque d' autorité. Au delà de celà, il faut comprendre que le chômage a non seulement réduit la légitimité de l' autorité parentale, notamment paternelle, mais aussi considérablement modifié les rythmes de vie : on se lève tard, on se couche tard et entre deux, vu l' exiguïté des logements, on reste dehors. La réponse à ce problème ne réside sans doute pas dans de tels arrêtés, mais au contraire dans une politique mélant prévention, éducation et répression, prévue par l' ordonnance de 1945.
|
