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Résumé :
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Daniel Terral, éducateur spécialisé, se déclare ouvertement opposé à la réputation faite aux éducateurs de ne pas écrire, réputation due à la dévalorisation du métier d' éducateur face au travail des psychiatres et psychologues qui, du coup, occupent le champ de l' écriture. Il constate par ailleurs une sorte de timidité des éducateurs dans l' écriture. Il s' agit certes d' une profession orale, mais qui pourtant nécessite une production intense d' écrits qui est soit occultée, soit dénoncée comme contraignante, notamment en raison de l' importance du droit des mots et du caractère durable et " officiel " de l' écrit qui n' a pas la parole. Il considère enfin l' écriture comme un vecteur de légitimation de l' action de l' éducateur, dans ce sens qu' elle permet la diffusion d' un langage professionnel propre.
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