Gréco, M.(2003, Novembre). Decentralisation un levier pour la formation. In Journal de l'action sociale (Le). n°81,
pp.9-14.
Titre : | DECENTRALISATION UN LEVIER POUR LA FORMATION |
Auteurs : | M. Gréco |
Type de document : | Article |
Revue : | Journal de l'action sociale (Le) (n°81, Novembre 2003) |
Format : | PP.9-14 |
Mots-clés : |
Prisme ANALYSE DE CONTENU ; DECENTRALISATION ; ENQUETE ; FORMATION INITIALE ; FORMATION PROFESSIONNELLE CONTINUE ; REFORME ; TRAVAIL SOCIAL |
Résumé : | Cette enquête sur la décentralisation prend la forme de quatre articles. Le premier est consacré à un état des lieux qui fait ressortir une centralisation sans cohérence "Alors que la plupart des travailleurs sociaux sont décentralisés...l'ensemble des questions qui concernent ce secteur dépendent de l'Etat...financement, formations initiales, agrément des centres de formation, contrôle pédagogique..." Il souligne également le manque de réactivité des établissements : manque de réactivité du dispositif de formation, difficultés d'application des dispositifs de droit commun de la formation professionnelle, absence de mécanisme institutionnel associant l'ensemble des partenaires à l'évolution de la formation... Le deuxième article s'intéresse à la réforme que l'auteur qualifie "d'équilibrée" car les conseils régionaux ont déjà une large compétence en matière de formation professionnelle qui peut être étendue de manière constructive au champ des formations sociales... L'auteur décrit les axes de la réforme et le nouveau rôle des régions qui peuvent déléguer leur compétence à un conseil général qui en serait demandeur. Les compétences conservées par l'Etat (DRASS): délivrance des diplômes, contrôle pédagogique de la qualité des formations, enregistrement des établissements concourrant aux missions de service public, créeraient un équilibre qui expliquerait les faibles résistances à cette réforme. Le troisième article est consacré aux inquiétudes qualifiées de "légitimes" des acteurs de la formation en travail social en raison notamment du risque d'un nouvel accroissement des inégalités (favoritisme de certaines formations sanitaires par exemple au détriment des formations en travail social). L'Aforts souhaite donc que l'Etat garantisse le maintien à minima des bases de financement de chaque centre de formation, qu'un décret d'application définisse un cadre financier qui permette d'avancer sur la question d'une harmonisation des moyens entre les régions, que le transfert de compétences tienne compte du schéma national des formations et de sa déclinaison en schémas régionaux. L'Aforts souhaite aussi une clarification des fonctions respectives de l'Etat et des régions dans l'articulation de l'agrément (côté régions) et le contrôle pédagogique (coté Etat). Le quatrième article observe la position de ceux qui voient dans la décentralisation l'opportunité de renforcer l'adéquation entre les besoins des employeurs et les formations dispensées. Selon eux, l'accueil des étudiants stagiaires notamment pourrait être favorisé par plus de partenariats, ce qui améliorerait à terme la qualité des contenus pédagogiques (voir réforme du diplôme d'assistant social). |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Section | Statut | Disponibilité |
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PER00000510-81-1 | Archives | Empruntable | Disponible |