Résumé :
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L'important développement des recherches dans les sciences du vivant, risque de conduire, au fil des inventions et des dépôts de brevets, à un processus d'appropriation privée et donc de marchandisation du patrimoine génétique mondial. Les auteurs montrent quels sont les divers "régimes d'innovation" et notamment comment nous sommes passés d'une recherche agronomique pilotée principalement par des organismes publics et les professions agricoles, à une recherche en génomique (et bientôt postgénomique) dominée par les firmes multinationales qui poussent à un renforcement de la propriété intellectuelle. Ils montrent aussi que d'autres manières de protéger les inventions existent, qui permettent utilement de mutualiser les ressources financières et les ressources génétiques.
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