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Résumé :
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Les professionnels de l'animation socioculturelle sont confrontés à deux paradoxes. Le premier provient du fait qu'il est difficile de résister au processus d'institutionnalisation, puisque la profession d'animateur fait partie d'un ensemble de pratiques sociales de plus en plus façonnées par les institutions. Le deuxième est que celle-ci dévie de plus en plus vers un champ purement social et institutionnel. La précarisation de la situation des animateurs et l'absence d'un espace de capitalisation des expériences, en accentuant la complexité. Désormais, la gestion des dystonctionnements ethniques et sociaux constitue l'objet principal de l'animation socioculturelle, alors qu'auparavant, celle-ci mettait au coeur de sa problématique la transformation de la société et l'épanouissement de l'individu par l'éducation et la culture.
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