Résumé :
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Ce dossier montre que les textes juridiques relatifs aux droits des usagers commencent à peine à entrer dans les moeurs, et causent des changements en profondeur. Bien que jugée par tous nécessaire, cette loi provoque des résistances, et une certaine méfiance. Le contrat de séjour inquiète, car le secteur n'a pas de culture juridique. La présidence du conseil de la vie sociale assurée par un usager suscite des réticences. L'élaboration de normes pour élaborer un règlement de fonctionnement pose maintes questions éthiques. Dans une interview, le philosophe Jean-Bernard Paturet considère "qu'en permettant aux institutions de devenir un espace de citoyenneté, la loi 2002-2 introduit une dimension politique". Un directeur de CHRS donne sa position sur le contrat de séjour, qui selon lui "clarifie l'accompagnement". Un CAT ayant élaboré un règlement de fonctionnement pour préciser les droits et devoirs de chacun fait part de son expérience. Dans un dernier article, est évoquée la garantie de la liberté de l'usager, parfois difficilement conciliable avec la garantie de sa sécurité.
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