Résumé :
|
Commentant l'oeuvre de Louis René des Forêt, Jeanne LAFONT, psychanalyste, nous convie à une réflexion sur l'importance de la parole et de sa part tue, le silence. Elle nous rappelle la valeur structurante et fondatrice de la parole pour tout sujet. Elle invite les travailleurs sociaux à construire une place singulière d'interlocuteur pour ces enfants maltraités qui, trahis par l'adulte tutélaire, n'osent plus parler par peur que leur parole ne se retourne contre eux. Et Jeanne LAFONT de préciser : en maltraitant l'enfant qui lui fait confiance, en marquant son corps l'adulte détruit la parole, il meurtrit la langue et condamne l'enfant à un silence mutique.
|