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Résumé :
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Le secteur des services à domicile, esssentiellement promu par des mesures de solvabilisation de la demande, s'est beaucoup développé au cours des années 90. En analysant ce travail d'externalisation vers le salariat féminin de tâches auparavant effectuées gratuitement, aussi par des femmes, dans le cadre familial, l'auteur interroge les enjeux de ces "travaux de femmes" qui métamorphosent et perpétuent la traditionnelle division sexuelle du travail. Représentent-ils une forme d'émancipation ou une forme renouvelée de relégation ? A partir d'enquêtes de terrain menées auprès de services et de salariées du secteur, l'auteur analyse les formes spécifiques de précarité de ces emplois et montre l'importance du rôle des associations employeurs pour contenir la dérive domestique de l'aide à domicile et engager les salariées dans un processus de professionnalisation.
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