Résumé :
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"Le suicide de la personne âgée nait de la solitude, du silence. Il est souvent tu par les proches dans le respect de traditions culturelles, religieuses. Cette mort abolie devient omniprésente. Elle perturbe gravement la dynamique familiale et les générations suivantes par la pérennisation et la répétition de scénarios tragiques engendrés par les mécanismes transgénérationnels enfouis dans l'inconscient et les mémoires traumatiques. Le passage à l'acte suicidaire entraîne parfois le déni, le silence de l'institution gériatrique, cause de la souffrance du soignant, voire de son suicide. Ce silence mortel, cette mort tue font place alors à une mort qui tue."
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