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Résumé :
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"Les idées libérales progressent aujourd'hui par le social. Un peu partout, des normes de "bonnes gestion", autrement dit d'optimisation des dépenses improductives, s'imposent à tous les acteurs bénéficiant des fonds publics. Comment opèrent en détail ces changements ? Quelles en sont les conséquences pour l'action sociale organisée ? Pourquoi les avons-nous laissés s'installer en deux décennies ? Que pouvons-nous et que devons-nous défendre maintenant ? A travers l'analyse du nouveau lexique inspiré de l'entreprise qui s'est imposé dans tout le secteur social (services à la personne, accès aux droits, démarche qualité, privilège de l'usager, etc), l'auteur montre que celui-ci est aujourd'hui profondément dénaturé par un processus de "chandalisation" qui formate les consciences, sape les fondamentaux de l'action et prépare à plus de privatisation des services et d'autonomie de la gestion."
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