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Résumé :
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Face à la montée des flux migratoires en provenance des pays du Sud vers l'Europe, le ministère de l'Intérieur a mis en oeuvre des mécanismes juridiques négatifs susceptibles de combler les failles du système de sa politique d'arrêt de l'immigration en rendant l'accès des étrangers à l'enseignement supérieur improbable. A l'aide d'entretiens semi directifs auprès de sept étudiants algériens, cet article évoque les étapes préalables nécessaires pour l'accès à la formation et l'établissement en France. Ensuite il aborde les problèmes des études, le travail pour les financer et le logement, et les perspectives de retour ou non dans le pays d'origine.
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