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Résumé :
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"Dans les internats ou les foyers éducatifs, le temps de la nuit et du sommeil y est interrogé tant du côté des personnes accueillis que des professionnels. Chacun est renvoyé à un mode d'investissement paradoxal des lieux conjuguant intimité et collectif, temps du sujet et temps du social. Avec la nuit, l'espace s'efface, le temps se distend. C'est la parole qui unit, non plus la vue. Est-il possible que les manifestations, les peurs, les troubles liés à ce temps puissent être décodés comme l'intimité qui cherche à se révéler ? A partir d'histoires de jeunes au quotidien, nous montrerons comment ce moment du coucher est un espace où la parole singulière tend à se faire reconnaître."
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