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Résumé :
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La nouvelle tarification à l'activité ne reconnaît pas les actes des psychologues, ce qui fragilise leur présence dans les services de médecine. Les psychologues cliniciens sont les professionnels qui sont les plus à même de répondre au besoin d'écoute de la souffrance exprimée par les malades. Ce dossier veut affirmer que les psychologues ont toute leur place à l'hôpital. Actuellement une confusion est faite entre les notions de soin et de santé, d'accompagnement et d'éducation thérapeutique, de juxtaposition de compétences et d'interdisciplinarité. Ces amalgames questionnent et mettent en exergue la place où l'on voudrait enfermer les psychologues. La présence des psychologues à l'hôpital, dés l'annonce du diagnostic, n'est-elle pas la condition nécessaire pour que se développe une véritable culture éthique de l'écoute ? que propose l'hôpital dans l'organisation des soins pour diminuer le clivage psyché / soma, pour permettre au sujet malade de percevoir et de prendre en compte son ressenti ? Dans le cadre des soins palliatifs, quelques aspects de la violence, potentielle et-ou réelle, sont analysés ensuite. Le contact de la peau atteint le "corps-sujet" ? Une réflexion est proposée sur la peau, et surtout celle du visage, et le toucher pour introduire une humanisation du soin ? L'article suivant interroge sur les représentations que peuvent avoir les soignants sur le cancer et leurs positionnements dans les soins ? L'initiateur du collectif "plus digne la vie" s'exprime ensuite sur cet espace de médiation et ses propositions.
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