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Résumé :
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Si l'acte d'infanticide permet de réguler les naissances, la contraception et l'IVG ont changé la donne. L'historien peut ainsi pointer, derrière cet acte, la présence autrefois, d'une tout autre dimension subjective. C'est ainsi que ce dossier commence par montrer qu'en Grèce antique, il s'agissait d'une autre forme d'infanticide... Un article apporte une perspective anthropologique sur l'infanticide : la notion de personne dans certaines contrées de la Nouvelle-Guinée contemporaine. Un article évoque les différentes caractéristiques psychologiques des mères ayant commis un meurtre de nouveau-né. Le dernier volet de ce dossier s'emploie à circonscrire, métapsychologiquement, les coordonnées subjectives qui rendent possible un tel passage à l'acte. Comment, en effet, articuler le féminin, le maternel, voire la folie maternelle, à l'emprise, au clivage, au déni, à la phobie de la pensée, mécanismes psychiques qui président au passage à l'acte ?
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