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Résumé :
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Les auteurs ont pour objectif de réarticuler les rapports entre souffrance, justice et politique, pour se depêtrer des liens mortifères que tissent les souffrances sociales, et réactiver les capacités d'agir créatif qu'elles recèlent également. Ils mettent en avant un travail d'identification : où est l'inévitable douleur d'exister ? Où sont les souffrances contre lesquelles il faut lutter, parce qu'elles sont l'effet de certaines injustice ? Et comment éviter de confondre les deux ? Se pose alors la question de partage entre des souffrances inévitables et des souffrances inadmissibles. Puis, ils s'attachent à démontrer l'enjeu d'une politisation des souffrances dans les vies ordinaires, qui noue la nécessité d'une intervention clinique à un enjeu de renouvellement de la critique sociale.
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