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Résumé :
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D'après le professeur Muhammad YUNUS, inventeur du micro-crédit et prix Nobel de la paix en 2006, les populations pauvres peuvent être assimilées à des bonsaïs comme ils n'ont pas à leur disposition les moyens de se développer comme le font les sociétés occidentales.Trois expériences d'économie sociale et solidaire nous sont présentées en parallèle : la santé qui est représentée par la création d'un lieu d'accueil et d'activité pour les personnes souffrant de maladies mentales, le développement du commerce équitable dans les champs de coton brésiliens et le micro-crédit dans les bas quartiers de la capitale cambodgienne Phnom Penh.Marie-Noëlle Besançon, psychiatre de son état ne supportant plus que les malades mentaux soient exclus a créé avec l'aide de son mari une petite association qui a récemment reçu le soutien de AHSOKA, un soutien financier. Son but principal est d'accueillir les personnes atteintes de maladies mentales stabilisées, les anciens sans domicile fixe en leur offrant un lieu de vie et d'activité où ils peuvent nouer des liens plutôt que d'être exclus comme c'est le cas dans la vie quotidienne.Grégoire Heaulme lui vit à Phnom Penh, la capitale du Cambodge où il travaille dans le micro-crédit afin de stimuler le redressement du pays sorti de la guerre civile et de la tyrannie des Khmers rouges il y a un peu moins de 20 ans. Les prêts consentis par le groupe auquel il appartient ne s'élèvent qu'à un minimum de cent dollars mais il n'exige aucune garantie de remboursement contrairement aux banques commerciales.Pour finir Jérôme Schatznam est le fondateur et le gérant d'une petite entreprise connue sous le nom de TUDO BOM. Il a fondé ce groupe en 2003 alors qu'il vivait au Brésil, l'un des pays où la répartition des revenus est la plus inégalitaire de la planète. Pour lui le commerce équitable doit aller de pair avec le respect de la nature. Ayant investi dans les champs de coton naturel, la production est certes plus délicate mais les coûts sont moins importants suite à la non utilisation des pesticides chimiques, les petits producteurs réussissent à gagner décemment leurs vies et peuvent voir les résultats de leur production.
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