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Résumé :
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Depuis 1994, l'auteure côtoie au quotidien des individus vivant avec le VIH. Pour recueillir et analyser plusieurs récits de vie de "témoins survivants" pour la plupart porteurs des toxicomanes porteurs du VIH et issus des banlieues dans les Hautes-Alpes, elle a adopté la démarche ethnologique, reconnue dans le champ des sciences sociales par des auteurs comme Pierre Bourdieu, Jean-Claude Passeron, Vincent de Gaulejac, et Daniel Bertaux. L'objectif étant de "saisir la dialectique existentielle entre l'individu produit de l'histoire et l'individu producteur d'histoire". Ainsi, elle relève les facteurs de reconstruction de ces personnes qui ont survécu à l'exclusion et la maladie et repousser la mort. Puis, elle montre que pour endiguer la pandémie, les pouvoirs publics ont dû inventer de nouvelles mesures pour approcher des populations exclues, les services de soins ont dû s'adapter à ces patients - ce qui fait apparaître le sida comme un réformateur social.
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