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Résumé :
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Ce film consacré aux libertaires et marginaux sous la direction de P.Meirieu regroupe cinq documents de 13 minutes chacun qui soulèvent, de manière concrète et vivante, une question éducative majeure en abordant l'oeuvre de grandes figures de la pédagogie.- "Faut-il enseigner les grandes oeuvres ?" d'Albert Thierry (1881-1915) soulève l'enjeu éducatif et la difficulté, cruellement et combattue par ce jeune pédagogue anarchiste durant sa carrière, de faire connaître les grands auteurs. Pour vaincre cette résistance à la culture, des expériences pédagogiques variées sont aujourd'hui initiées de la maternelle au lycée.- "La punition peut-elle être éducative ? " Anton Makarenko (1888-1939) établit un parallèle entre les règles de vie instaurées en 1932 par la pédagogie soviétique au sein d'une colonie d'enfants abandonnés et la pédagogie mise en oeuvre à "l'auto-école", qui accueille à Saint-Denis des jeunes en difficulté. Deux contextes différents pour une même démarche éducative : l'apprentissage de la vie de groupe, régi par la sanction et le partage des responsabilité.- "Peut-on apprendre à faire la paix avec soi-même ?" Rabindranath Tagore (1861-1914) expose les fondements de la théorie de l'éducation développée par le célèbre écrivain indien, prix Nobel de littérature et grand pédagogue, pour montrer comment, grâce à une réflexion sur les questions fondamentales, telle que celle engagée en classe-relais à Montpellier, on peut retrouver la paix intérieure nécessaire aux apprentissages scolaires.- "Suffit-il de décréter l'égalité pour la faire ?" Paul Robin (1837-1912) évoque l'idéal pédagogique défendu sous la III république à l'orphelinat de Compuis, par le militant anarchiste révolutionnaire qu'il était. Un projet d'éducation égalitaire qui met en lumière les inégalités perdurant aujourd'hui dans notre système scolaire, notamment en matière de mixité.- "Peut-on enseigner sans école ?" Ivan Illich (1926-2004) montre l'intérêt pédagogique des réseaux, système éducatif basé sur l'échange des savoirs : initié au début des années 1970 par ce prêtre catholique viennois comme alternative à l'institution scolaire, jugée contre-productive au regard de ses finalités, les réseaux fonctionnent aujourd'hui avec succès en milieu scolaire et associatif.
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