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Résumé :
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La presse envisage le rôle de la philanthropie et des fondations privées sur les questions sociales selon trois postulats : elle met l'accent sur la nouveauté du phénomène et son rôle croissant. Elle tend à évaluer sa portée à l'aune de l'engagement de son fondateur, à l'envisager en opposition au pouvoir politique traditionnel et s'imposant sur le mode du raz-de-marée, faisant table rase des structures et logiques préexistantes. Ce dossier questionne chacun de ces postulats pour proposer un éclairage différent, qui invite à scruter les spécificités du champ philanthropique, ses aspérités, son caractère composite et hétérogène. Il met en perspective cette impression de nouveauté, notamment par l'apport d'un regard historique. Il propose une analyse centrée sur la reconfiguration des relations et rapports de pouvoir qu'induit l'action des fondations dans nos sociétés. Pour cela, il analyse la dynamique des relations entre les fondations et les acteurs politiques, au niveau local, national et international. Puis les relations entre ces fondations et d'autres acteurs : associations et groupes qui jouent un rôle de premier plan dans le déploiement des actions des fondations, mais qui en sont aussi les critiques les plus sévères. Il analyse enfin le rôle des experts qui accompagnent et conseillent les fondations.
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