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Résumé :
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Ce dossier donne la parole à des psychiatres, psychanalystes, psychologues qui expliquent pourquoi il est important que l'enfant joue dès le plus jeune âge. Les jeux solitaires ou avec un partenaire participent au développement psychoaffectif de l'enfant. L'enfant joue avec ses figurines qu'il choisit pour mettre en scène l'univers dont il est habité et le passage de la figurine à l'avatar sur écran propose de nouveaux supports identificatoires. Le jeu vidéo propose un "médium thérapeutique", démontré par une psychologue, spécialiste des nouvelles technologies et des addictions. Pour prévenir la violence et le harcèlement scolaire, le jeu de rôle "des trois figures" (la victime, l'agresseur, ou le redresseur de torts) permet aux enfants d'acquérir de nouvelles compétences affectives, relationnels et cognitives en "imitant pour de faux" (Démonstrations par S. Tisseron, psychanalyste). Sont ensuite abordés "le jeu et les jeux dans la clinique de l'enfant" avec un rappel des grands spécialistes qui ont écrit sur ce thème. Deux psychologues cliniciens, thérapeutes de couple et de famille, exposent leurs expériences en thérapie familiale avec le jeu comme support pour travailler le noeud conflictuel. Dans une institution pour adolescents hospitalisés, des soignants ont permis un espace-temps de liaison et de séparation avant le coucher, devenu "espace de jeu".
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